Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux
Douze pièces dans leur trousse XVIIIe siècle. Musée de la Grande Loge de France. Inv. MAB 2947-96.
Ensemble d' architecte signé Pierre Bernier II, faiseur d' instruments scientifiques et mathématicien. Son atelier était situé en 1777 dans l'île de la Cité, rue Pelleterie. Il a été reçu Maître le 10 juillet 1781. Cette trousse est composée d'un compas à pointe sèche, d'un compas à quatre pointes, d'un grattoir, d'un petit couteau, d'un rapporteur, d'une règle, d'un demi-pied du roi avec son fil à plomb et d'un compas de proportion. On évoque cette trousse au grade de Grand Maître Architecte qui est le douzième du Rite de perfection puis du Rite Ecossais Ancien Accepté après 1804.
Métal argenté. Fabrication «by Macoy». Fin XIXe siècle. Musée belge de la Franc- Maçonnerie. Inv. AM5767.
Ce petit coffret contient certains outils maçonniques: une truelle, une équerre, une règle, un niveau, une perpendiculaire et un maillet. Il a probablement servi aux maçons lors de tenues comme sorte de petit autel portatif. L' utilisation de ces outils symboliques par le maçon va l'aider à mieux se connaître et donc à progresser.
Ivoire, cerclage et éléments décoratifs en laiton et émail. Fin XIXe siècle. Musée belge de la Franc-Maçonnerie. Inv. M2179.
Symbole de l'ordre, le maillet est utilisé en loge par le Vénérable Maître et les deux Surveillants. Tout en ayant cette référence rituelle, celui-ci n'a probablement jamais été utilisé à cet effet et est à classer parmi les accessoires décoratifs du maçon. Sa tête est ornée d'un delta contenant un œil et surmonté d'une couronne royale sur laquelle on trouve la lune, le soleil et une étoile à cinq branches. Sur le manche, un petit cerclage représente une frise de croix patées.
Epée à poignée moulée en bronze et lame d'acier. Début XIXe siècle. Musée de la Franc-Maçonnerie (coll. GODF). Inv. M1-7.
Cette pièce a dû appartenir à un franc- maçon d' Empire ayant voulu s' offrir une belle épée rituelle, peut-être un dignitaire en ayant un usage régulier. La poignée montre le pélican, symbole de prédilection des rose-croix. La lame en acier, bleuie et gravée à l'acide, est décorée de nombreux thèmes relevant tant des loges «bleues» que des chapitres.
Début XIXe siècle. Bibliothèque- Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. M1-117.
Glaive flamboyant de Trois Fois Puissant Grand Maître (Conseil Philosophique du 30e).
Bronze doré, lame damasquinée et poignée au fuseau en nacre. Début du XIXe siècle. Musée belge de la Franc-Maçonnerie. Inv. M1189.
Sa lame ondulée imite la flamme, lui donnant ainsi un pouvoir de purification. Cette épée flamboyante symbolique porte une tête de mort en guise de pommeau et des quillons formés de deux tibias. La lame est ciselée de différents symboles.
Ivoire et argent. Début XXe siècle. Musée belge de la Franc- Maçonnerie. Inv. MM000342.
Le bas du manche est orné de larmes d'argent, tandis que la moitié supérieure de celui-ci est entourée de feuillage. De part et d'autre de la tête, sur les tranches on peut lire les dédicaces suivantes: «Au F∴ Pierre Tempels le Souv∴ Chap∴ des Amis Philanth∴» et «11°J∴ du 12° M∴ 5866 (11 février 1867) - 9° J∴ du 11° M∴ 5920 (9 janvier 1921)». Les côtés de la tête sont décorés d'un pélican et d'une croix avec la rose mystique. Pierre Tempels (1825-1923) homme politique et écrivain, pédagogue et vulgarisateur, consacre toute sa vie à la cause de l'enseignement qu'il orientera dans une voie nouvelle grâce à des méthodes originales. Il fonde et anime avec les frères Charles Buls, Henri Bergé et Auguste Couvreur la Ligue de l'Enseignement en 1864. Il fut initié le 11 février 1866 à la loge «Les Amis Philanthropes» à l'orient de Bruxelles. Loge fondée par le frère Passenaud en 1798, un frère toulousain. Tempels a écrit de nombreux ouvrages comme «Les francs-maçons» en 1888 et «Essai sur le Rite Ecossais Ancien Accepté», brochure rééditée par le Suprême Conseil de Belgique en 1921. Pierre Tempels a été le rénovateur de l'Écossisme en Belgique.
Lame forte en métal damasquiné, début XIXe siècle. Bibliothèque-Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. M1-115. Objet rituel des Hauts Grades du Rite Ecossais Ancien Accepté.
Tissus et broderie de perles, début XIXe siècle. Bibliothèque-Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. 728.
Velours brodé, fin XIXe siècle. Bibliothèque-Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. 706. Pochette brodée sur fond de velours vert. Le recto est décoré d'un maillet et d'une clé entrecroisés sur deux rameaux d'acacia. Le rabat est brodé des initiales G.U. De son dédicataire, qui devait être Maître. Le verso, non visible sur la photo, montre un niveau et une truelle au centre d'une équerre et d'un compas entrecroisés, le tout surmonté d'une houppe dentelée.
Cuir, laiton et peau pour les gants, fin XIXe siècle. Musée belge de la Franc-Maçonnerie. Inv. MM00268.
Les gants blancs utilisés par les francs-maçons lors de leurs réunions étaient ensuite rangés dans ce type de petit coffret. Il a été réalisé en cuir gaufré et un fermoir à poussoir en laiton en assure la fermeture.
Sur le couvercle un lac d'amour est maintenu par deux plaques de laiton, il sert de poignée. Le fond est formé d'un soufflet ce qui permet d'en augmenter la profondeur, car la même boîte pouvait en contenir plusieurs paires.
Vermeil, argent, émail. Fabrication suisse : Schwab-Loeillet (Genève), début XXe siècle. Musée belge de la Franc-Maçonnerie. Inv. MM00376.
Son cadran reprend la même iconographie que la suivante. Sur le couvercle, non visible sur la photo, la lettre G domine la composition. Au centre un compas, une équerre et un triangle s'entrelacent autour d'une étoile à cinq branches. Dans le bas un temple, encadré de deux colonnes, rayonne d'un côté vers la lettre J et la pierre brute, de l'autre vers la lettre B et la pierre cubique. Tous ces objets étaient des originaux, fabriqués à l'unité, très rarement recopiés et personnalisés.
Argent, nacre, émail et boîte en carton garnie d'or en surimpression. Montre de fabrication suisse, Genève, vers 1920. Dédicace à l'intérieur du boîtier: «Les FFF∴ de la Resp∴ L∴ Les Amis du Commerce et la Persévérance Réunis à l'O∴ d'Anvers au T∴C∴F∴ Alphonse Sabelin 1er M∴ des C∴ 5926-5930 ». Musée belge de la Franc-Maçonnerie. Inv. AM7561.
Argent et symboles en or 14 K, début XIXe siècle. Fabrication américaine : Elgin. Musée belge de la Franc-Maçonnerie. Inv. MM00344.
Elle est décorée de symboles maçonniques inhabituels. En partant du haut vers la droite, c'est à dire dans le sens des aiguilles… un œil au-dessus des nuées encadré par deux compas et équerre croisés: à gauche au grade d'Apprenti, à droite à celui de Maître. Une truelle, un crâne sur deux tibias croisés, une règle et un maillet, un maillet de sculpteur, une pantoufle d'initiation, un niveau et une perpendiculaire, un livre ouvert sur une branche d'acacia et enfin une lune. Au centre des colonnes J et B un compas et une équerre encadrent la lettre G, symbole bien plus courant.
Bibliothèque-Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. A3-483. Servait au Maître des Cérémonies pour l'allumage des bougies lors des réunions et cérémonies.
Bronze doré gravé double face, 1756. Bibliothèque- Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. A3-705.
Boîte en bois laqué à incrustation de nacre, début du XIXe siècle. Musée de la Franc-Maçonnerie (coll. GODF). Inv. A2-23.
Cette superbe fabrication japonaise est une pièce de commande, rarissime dans cette teinte.
Porcelaine, deuxième moitié du XVIIIe siècle. Musée de la Grande Loge de France. Inv. MAB 2398-85.
Le couvercle représente le tapis de loge et aux quatre angles les mots : Force, Sagesse, Beauté, Vertu. Le panneau avant montre Adam et Eve, sur les autres sont figurés l'Arche de Noé à gauche sur l'image, la Tour de Babel et les outils de la Maçonnerie, Faces invisibles sur la photographie. L'intérieur du couvercle reproduit un tableau de 1755-1756 du peintre hollandais Georges Rémi Robart : une femme assise sur le socle d'une colonne tronquée, au pied de laquelle sont rassemblés les outils et qui porte l'inscription: la bien aimée, nom d'une loge hollandaise fondée en 1735.
Pièce de forme, en plomb d'origine anglaise. Début XIXe siècle. Musée de la Franc- Maçonnerie (coll. GODF). Inv. X-30.
Ivoire, début XXe siècle. Musée de la Franc-Maçonnerie (coll. GODF). Inv. A2-24.
Os marin sculpté, probablement un os de baleine ou de cachalot. M.M. Lodge of Truth 521 1877 P.Z.PGM O or PG of WYMMM of E&W, 1880. Musée de la Franc- Maçonnerie (coll. GODF). Inv. A2-13. Probablement un travail de bagnard.
Corne pressée, début XIXe siècle. Musée de la Franc-Maçonnerie (coll. GODF). Inv. A2-3.
Noix de coco sculptée et engravée d'un bloc avec rivet et goulotte, début XIXe siècle. Musée de la Franc-Maçonnerie (coll. GODF). Inv. X-27.
La thématique maçonnique est ici visible, mais pour un usage mal défini de gourde ou de poire à poudre.
Noix de coco sculptée et engravée avec corps et couvercle. XVIIIe siècle. Musée de la Franc-Maçonnerie (coll. GODF). Inv. X-26. Les noix sculptées sont rares et recherchées des collectionneurs. Ce modèle avec son couvercle arbore une imagerie délicate et discrète, c'est un objet uniquement décoratif.
Musée de la Grande Loge de France. Inv. en cours.
Bois rehaussé de peinture et dorure, corne. XXe siècle. Musée belge de la Franc-Maçonnerie. Inv. M2197.
Cet instrument a été décoré de symboles maçonniques par son propriétaire, luthier de son état. Ce type d'objet attestait de l'appartenance à l'ordre.
Sur la table d'harmonie apparaissent un crâne dans un pentagone entouré de deux branches d'acacia, un delta contenant un œil, un compas et une équerre. Ce luthier était probablement Maître et au-delà. Dans le bas du manche, une étoile à cinq branches contient la lettre G, que l'on retrouve également dans un triangle au niveau de la volute du violon. Au revers sur la table d'harmonie, une croix de Malte est entourée de l'inscription «O∴ ab C∴»: Ordo ab Chao: l'ordre naît du chaos, une devise des Hauts Grades.
Bois, verre, métal doré et fibres capillaires (cheveux). Début XIX° siècle. Musée belge de la Franc- Maçonnerie. Inv. MM00227.
Ce type de miniature de tapis de loge a été réalisé par des prisonniers français sur les pontions anglais pendant le premier Empire. Sur ces anciens navires démâtés et hors d'usage les prisonniers de guerre vivaient dans des conditions souvent inhumaines. Pour tenter d'améliorer le quotidien les plus doués de leurs mains fabriquaient des objets souvent commandés par leurs geoliers.
Les matériaux utilisés provenaient de la récupération : os de baleine ou cachalot, os d'animaux, bois, clous, sable...collés sous verre. La particularité de ce travail est sa réalisation à base de cheveux. Un globe terrestre posé sur une stalle est entouré des colonnes J et B, du soleil et de la lune, d'un pied d'acacia et d'outils. La composition est illuminée d'un delta frappé de la lettre G.
Bibliothèque-Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. A2-614. Thèmes maçonniques incrustés de nacre.
Travertin romain peint, début XIXe siècle. Musée de la Franc-Maçonnerie (Coll. GODF). Inv. Z-19.
Cette pièce exceptionnelle a sans doute fait fonction d'autel dans les toutes premières décennies du XIX°e siècle. Dès les origines en Maçonnerie on nomme « autel » l'endroit où se trouve posés le Livre (la Bible ouverte à l'Évangile de St Jean ou un livre aux pages blanches) il s'agit soit de la table qui se trouve devant le Vénérable, soit d'un pupitre qui se trouve devant. Cet autel est parvenu jusqu'à nous dans toute sa fraîcheur. Sa décoration comprend divers symboles habituels relevant des grades des loges «bleues» et, au centre, celui correspondant au grade de Rose-Croix.
Bibliothèque-Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. F2-744.
Statuette en pied exécutée probablement par le spécialiste: J. Kandler. Elle représente un adepte de l'Ordre des Mopses, association créée en Saxe au début des années 1740. Cet Ordre est reconnaissable à la présence du petit chien carlin «mopsus» en latin, il avait un rôle important dans cet Ordre, il incarnait entre autre la fidélité et cette pseudo-maçonnerie acceptait les femmes.
Bronze 1925. Bibliothèque-Musée de la Grande Loge Nationale Française. Inv. Z2-199.
Cette œuvre de J. Marin frère du Grand Orient de Belgique, présente l'évolution maçonnique. L' Apprenti porte pour tout vêtement, le tablier de peau dont il a relevé la bavette, il a la main droite sur le cœur et tient le maillet de la main gauche. Il est assis sur une pierre taillée symbole du Compagnon, ornée de l'étoile à cinq branches et de l'acacia du Maître.
Monument dédié à David d' Angers, XX° siècle. Musée d' Angers. Inv. MBA 88.12.1. Jean-Alexandre Falguière, sculpteur toulousain, franc-maçon (1831-1900).
Cette œuvre fut présentée lors du concours que la ville d' Angers organisa pour élever un monument à son illustre concitoyen. Celle-ci fut refusée. L'ensemble des cinq pièces du concours fut détruit lors de la dernière guerre. Il s'agit d'un tirage ayant appartenu à Falguière et retrouvé chez un antiquaire par le fruit du hasard. David d' Angers est représenté en sculpteur assis, posant son pied gauche sur trois livres. L'un d'eux porte l'inscription « Histoire de France ». Il tient un maillet et un ciseau, sur le sol est posé un compas. Le socle porte l'inscription: «Il termine philopoemen» (Champion de la liberté de la Grèce contre l'hégémonie de Sparte puis de Rome. Il mérita d'être appelé le dernier des Grecs). Pierre-Jean David, dit David d'Angers (1789-1856) fut initié en 1811 à la loge «Le Père de Famille» Orient d' Angers. Citoyen, il fut maire du VI° arrondissement de Paris. Sculpteur témoin de son temps, nous lui devons les portraits des personnages les plus importants de son époque. Visionnaire, la commande du fronton du Panthéon témoigne du rôle des francs-maçons, ses modèles. Plusieurs seront reçus par la Patrie reconnaissante à l'intérieur de ce mausolée. Au moment de l'exposition de Toulouse-2003 le dernier était Gaspard Monge (1746-1818) mathématicien, créateur de la géométrie descriptive, fondateur de l' Ecole Polytechnique, initié à la loge du «Génie» à Mézières. La France lui rendit cet ultime hommage en 1989.
Avec la partie miroir: 83x140 cm. Trumeau encadré avec son miroir, région de Bordeaux, circa 1800. Musée de la Franc-Maçonnerie (coll. GODF). Inv. D2-98.168x80 cm. Avec miroir usée de la Grande Loge de France. Inv. MAB-A.P. 002-45-1-76.
Cette œuvre charmante est un des plus beaux exemplaires connus d'une série de trumeaux exécutés par un atelier bordelais à partir d'un même modèle au tournant du XIXe siècle. A côté de l'évocation sur un mode pré-romantique de divers plaisirs de la vie: voyages, musique, amours, lecture, chasse surtout, un droit récent; le frère représenté insiste. Dans son attitude et la formule «voilà mes plaisirs», son appartenance à la Franc-Maçonnerie est affirmée, elle est symbolisée par ses principaux outils et symboles disposés devant les colonnes du Temple Maçonnique.
Début XIXe siècle. Musée de la Grande Loge de France. Inv. en cours.
Céramique de Limoges, circa 1930. Musée de la Grande Loge de France. Inv. MAB 2710-90.
Céramique blanche moirée de bleu. Musée de la Franc- Maçonnerie (coll. GODF).
Cette loge «L'Encyclopédique» fondée à Toulouse en 1787 existe toujours, elle a accueilli des personnages célèbres comme l'avocat Bertrand Barère de Vieuzac qui présida au jugement de Louis XVI pendant la Révolution. Loge dotée de Hauts Grades du REAA.