Alain Policar, agrégé de sciences sociales, docteur en science politique.

Après 16 années dans l’enseignement secondaire, Alain Policar a enseigné à la faculté de droit et des sciences économiques de Limoges de 1988 à 2014. Depuis 2008, il est chercheur au centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Ses recherches portent sur l’histoire de la pensée sociologique, la théorie politique et la philosophie contemporaine.

Il a publié 13 livres et participé à 18 ouvrages collectifs et intervient régulièrement dans la presse (nombreuses tribunes, notamment dans Libération et Le Monde). Il collabore à AOC, En attendant Nadeau, Laviedesidees.fr, The Conversation, Nonfiction.fr, Telos.

Il est membre du comité de rédaction de Raison présente et conseiller de la direction de la Revue du Mauss.

Bibliographie :

• Les mots qui fâchent. Contre le maccarthysme intellectuel (dir. avec Nonna Mayer et Philippe Corcuff), Editions de l'Aube, avril 2022.

• L’universalisme en procès, Le Bord de l’eau, coll. Interventions, novembre 2021.

• Le monde selon Francis Wolff. Ontologie et éthique et anthropologie, Classiques Garnier, coll. Philosophies contemporaines, septembre 2021.

• La justice sociale : les enjeux du pluralisme, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus : Sociologie », 20064

• Bouglé, justice et solidarité, Paris, Éditions Michalon, 2009

• Le Libéralisme politique et son avenir, CNRS, 2012

• Ronald Dworkin ou la valeur de l'égalité, CNRS, 2015

• Ronald Dworkin, l'empire des valeurs (dir.), Classiques Garnier, 2017

• Comment peut-on être cosmopolite ? Le Bord de l'eau, 2018

• Cosmopolitisme ou barbarie, Paris, éd. Rue d'Ulm, 2020

• L'universalisme en procès, Le Bord de l'eau, 2021

• L’Inquiétante familiarité de la race - Décolonialisme, intersectionnalité et universalisme, Le Bord de l'eau, 2021.

Présentation de la conférence  : l'universalisme pluriel.

« Dans un ouvrage paru en novembre 2020, L’inquiétante familiarité de la race. Décolonialisme, intersectionnalité et universalisme, j’avais exprimé mes inquiétudes quant à l’extension du domaine de la race. Elles n’ont pas disparu. C'était déjà au nom de l'universalisme que s’exprimait ma critique des pensées dites décoloniales. Néanmoins mes analyses, nécessairement partielles, ont pu laisser croire à certains lecteurs que je partageais les convictions de ceux qui vouent le décolonialisme (aussi imprécis ce terme puisse-t-il être) aux gémonies. Il n’en était évidemment rien, et les appels à censurer les recherches d’un courant d’analyse des sociétés insistant sur la dimension raciale des discriminations m’ont paru inacceptables… »